11 Septembre 2018
Compteurs Linky : la justice donne raison à la ville de Blagnac, une première en France
C'est une première en France : le tribunal administratif de Toulouse confirme l'interdiction pour Enedis d'entrer dans les appartements et les maisons sans accord des propriétaires ou des occupants
La victoire tonitruante sur Enedis ce mardi 11 septembre va démultiplier le nombre
de communes qui s'engagent contre Linky (déjà 765) et va être suivie le 9 novembre
prochain d'un succès tout aussi crucial pour le refus par les particuliers...
Mardi 11 septembre 2018, en validant l'arrêté anti-Linky de la ville de Blagnac (31), la justice administrative a donné raison aux 765 communes qui se sont d'ores et déjà engagées pour protéger leurs administrés des compteurs communicants et de leurs graves tares : incendies, installations qui disjonctent continuellement, dysfonctionnements divers, surfacturations, captations de données sur la vie privée, risque sanitaire avec les émissions controversées d'ondes électromagnétiques, etc
Cette victoire va démultiplier le nombre de communes qui vont s'engager contre Linky car, jusqu'alors, Enedis et l'Etat (par le biais des Préfets) mais aussi leurs complices (Association des maires de France, Syndicats départementaux de l'énergie, FNCCR ont fait pression sur les communes en les menaçant de mesures de rétorsions et en leurs prédisant qu'elles seraient "hors la loi" si elles prenaient des délibérations ou arrêtés contre Linky.
Désormais, ces menaces et pressions vont être inopérantes puisque la justice administrative reconnait que, dans le sillage de Saint-Macaire (33), première commune de France à s'être engagée (dès 2015) contre les compteurs communicants (électricité, gaz et eau), les communes sont parfaitement fondées à refuser ces compteurs.